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L’Arabie saoudite était pour le grand public tout au plus un partenaire commercial, un excellent débouché pour les armements français. Lui, comme d’autres, allait ramener en France une nouvelle offre religieuse, mais qui pouvaient prédire à l’époque l’influence qu’aurait ici l’islam saoudien ? Tout le monde avait alors les yeux rivés vers l’Algérie, l’Iran, mais pas l’Arabie saoudite. C’était l’un des premiers Français à revenir en France avec le bagage théologique saoudien. L’exorciste, lui, prêchait en français, mais surtout il est arrivé à Roubaix au début des années 1990 auréolé du très prestigieux diplôme de théologie de Médine. Il faisait en fait partie de cette génération de jeunes qui voulait s’impliquer dans le culte d’une manière différente que celle de leurs parents, venus d’Algérie après la guerre, ne prêchant pas en français, et qui pratiquaient une religion très imprégnée des croyances du « bled ». L’exorciste était présenté comme un homme poli et courtois, impliqué dans la tranquillité des quartiers pour l’implication citoyenne des jeunes. Il n’était ni fou ni un benêt (d’ailleurs de toutes les personnes présentes pendant le rituel et poursuivies par la justice, personne n’a été jugé irresponsable de ses actes). La description du rituel peut paraître délirante, et elle l’est, mais ce qui l’est encore plus quand on plonge dans cette affaire, c’est la personnalité de l’exorciste. Elle est décédée le lendemain à la suite de ces violences : noyade pulmonaire provoquée par l’ingurgitation massive d’eau salée. Après plusieurs heures de maltraitances, elle est tombée dans le coma. Pendant près de cinq heures, on a fait boire à Louisa plusieurs litres d’eau, on l’a secouée, on lui a flagellé les pieds, tenue par la gorge. C’est lui qui, avec assistance, a pratiqué le rituel sur la jeune fille. L’exorciste en question appelé par la famille était une personne réputée dans la ville et même au-delà, imam de la deuxième mosquée de la ville.
Assez pour décider en désespoir de cause de faire appel à un chasseur de démons.
Elle était, aux dires de ses proches, violente, se cognait contre les murs, menaçait de se donner la mort ou plutôt la voix qui sortait de sa bouche menaçait de le faire. Louisa faisait des crises depuis des mois. De part son train de vie plutôt raisonnable, on se demande aujourd’hui où il avait bien pu cacher sa part de trésor. Les raisons qui le poussèrent à ce geste restent encore un mystère. Ce dernier va d’ailleurs décéder malade dans une petite chambre d’un hôtel modeste en tant que simple mareyeur après avoir dilapider son immense fortune par amour des tables de jeux et son extrême générosité envers les femmes.įrançois Esthier quant à lui, garda la tête froide mais mit mystérieusement fin à sa vie et à celle de son épouse Odette Journet dans leur maison "La Brise" avant l’arrivée des Allemands en 1940. Le malheureux Major Sippé, l’aviateur anglais mis au courant dans cette fameuse taverne de Hambourg, ne toucha pas un kopeck car ayant le mal de mer, il ne pouvait être sur place !įrançois Esthier, après un partage clandestin du trésor, ne s’entend plus avec son collaborateur, il lui reproche sa vie excessive et luxueuse. Il fallut alors de longs mois d’investigation dans l’épave avant de faire tomber l’ultime cloison de la chambre froide et permettre ainsi à Paul Truck d’extraire du Tubantia la mystérieuse cargaison de fromages dans lesquels étaient cachées 2,5 tonnes d’or en ligots et 3 caisses remplies de pierres précieuses. Francois Hestier convaincu par l’anglais, envoie son collaborateur Paul Truck pour procéder au repérage du navire.Įn mai 1922, l’épave est repérée par les scaphandriers de la compagnie, le naufragé avait dit vrai. C’est le trésor du Kaiser que Guillaume II, incertain de l’issue du conflit allemand, voulait mettre à l’abri en Amérique du Sud.Įn 1921, un naufragé parle dans une taverne d’Hambourg, et c’est un aviateur de la Royal Air Force qui, informé maintenant de l’histoire du Tubantia et de sa cargaison, cherche les moyens pour partir à la chasse au trésor.Įn 1922, l’anglais frappe à la porte d’une compagnie privée, la SNM (Société Nationale Maritime) et trouve Paul Truck, riche armateur et Francois Hestier, président de la SNM. Il leur raconte alors l’histoire du naufragé du Tubantia et de son fabuleux trésor.
15 mars 1916 en mer du Nord, une torpille allemande frappe et coule le " Tubantia", un paquebot hollandais de 140 mètres transportant à son bord une cargaison d’or cachée dans des meules de fromage.